Les 12, 13 et 14 septembre, la Plaine Images sera le théâtre d’un événement sans précédent : les Happy Hacking Days 2014. Né d’une rencontre inattendue à New York entre Frédérique Grigolato (fondatrice de Clic and Walk, basée à la Plaine Images) et Arnaud Collery, comédien technophile français émigré aux USA, cet événement unique en Europe est un mélange de technologie et d’humour. Développeur, artiste, porteur de projet ou designer, ce rendez-vous est celui de tous ceux qui aiment coder, rire et créer en mode collaboratif. Pendant 48 heures, enfermés dans l’Imaginarium de la Plaine Images, ces geeks (appelons un chat un chat) développeront en équipe, dans la bonne humeur, la créativité et la sueur l’application mobile la plus fun. La récompense est à la hauteur du challenge : 7 000€ de lots pour les 3 équipes gagnantes !
Le concept du hackathon est né aux États-Unis à la fin des années 1990, au sein de la communauté des développeurs adeptes des logiciels libres. La culture du hackathon s’est propagée en entreprise lorsque les génies de l’informatique sont devenus entrepreneurs. Facebook fut précurseur dans le domaine. Sur l’impulsion de Mark Zuckerberg, les employés du réseau social s’y affrontent régulièrement dans le cadre de hackathons d’entreprise. Une seule règle: concevoir un projet qui n’a pas de rapport avec son domaine de prédilection. Certaines idées développées lors de ces événements ont changé le visage du site, comme le bouton «J’aime» ou la fonction de discussion instantanée. Le phénomène a depuis gagné la France. Axa, Orange, Pernod Ricard, la SNCF, la RATP et beaucoup d’autres se sont déjà frottés à l’exercice. Le hackathon a quitté le stade expérimental pour s’intégrer à la stratégie d’entreprise. Plus question de se limiter à organiser une compétition entre employés. La plupart des hackathons organisés par des sociétés sont ouverts à tous: étudiants, start-up ou simples curieux contribuent à l’effort de recherche et développement.