Vingt ans après son implantation dans la zone industrielle des Alouettes, à Liévin, la SARL Destombes, qui fabrique et commercialise les soupes « La Ferme d’Anchin », s’agrandit pour mieux accompagner sa croissance.
Jean-Pierre Destombes est un patron heureux. En 1993, quand il décide de se lancer sur le marché de la soupe fraiche, riche en légumes, nutritive mais peu calorique, sans colorant ni conservateur, se doutait-il qu’il en deviendrait leader sur le marché français, vingt ans plus tard ? La société Destombes a débuté son activité avec quatre recettes de soupes conditionnées en bouteilles de verre d’un litre et commercialisée sous le nom « La Ferme d’Anchin ». L’entreprise a rapidement étoffé sa gamme avec des soupes de saison, des potages biologiques, des suprêmes et des purées fraîches. D’innovations culinaires en succès commercial, l’entreprise se lance en 2008 sur le marché des soupes en « cups », réchauffables au micro-ondes. Ou comment remettre la soupe au goût du jour, en répondant aux attentes de consommateurs urbains, pressés mais exigeants sur la qualité.
Aujourd’hui, l’entreprise vient de terminer l’agrandissement de ses locaux, propriété de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin, qui a conduit cette opération pour un budget total de 320 000 euros. « Nous bénéficions de 400m² supplémentaires, qui vont nous permettre de compter sur une surface réfrigérée plus importante ainsi que sur une zone de stockage élargie », explique son directeur commercial, David Sartorius. En effet, l’unité de production conditionne aujourd’hui 2,5 millions de bouteilles en verre de soupe par an et 2 millions de « cups ».
Spécialiste de la soupe fraîche, Destombes travaille essentiellement avec la grande distribution. S’il se dit optimiste, David Sartorius se veut également prudent : « Nous sommes sur un marché porteur qui nous offre une belle croissance, de l’ordre de 10 à 15% par an. Notre développement est certes porté par nos innovations, mais il dépend également des conditions météorologiques. Plus l’hiver est long, comme l’année dernière, plus nous travaillons ». En cas de pic d’activité, Destombes fait appel au réseau Alliance emplois, un groupement d’employeurs qui lui permet de pouvoir compter sur plus d’une vingtaine de salariés.